Qui a attrapé ton poulet aujourd’hui?
“They must still be out back catching the chicken” est une expression
anglophone commune lorsque des clients d’un restaurant attendent plus
longtemps qu’à la normale pour recevoir leurs plats.
Prise entre la socialisation de la production alimentaire pour des
marchés de masse, d’une part, et l’appropriation privée exacerbée
d’autre part, l’industrie alimentaire se voit déchirée par ses propres
contradictions internes. Les résultats de cet état de fait sont, tel
qu’on l’apperçoit dans l’industrie de la volaille, des quotas de
productions surréels affectants non seulement le rapport éthique
animalier, mais aussi les conditions elles-mêmes des
travailleur.euse.s qui réalisent concrètement ce rapport.
Les conditions de travail relatives à la réalité quotidienne de ces
travailleur.euse.s, dont chacun.e est voué.e à attraper et à tuer un
millier de poulet par jour est un mystère pour la plupart d’entre
nous.
Pour nous éclairer sur cette situation des membres de l’association
des travailleur.euse.s immigrant.e.s temporaires (TFWA) et des
organisateur.trice.s du centre des travailleur.euse.s immigrant.e.s
(IWC) nous feront un exposé détaillé. Des travailleur.euse.s
expliqueront leur tâche quotidienne en tant qu’attrapeur de poulet et
les étapes et les actions entreprises en vue de se protéger contre
l’exploitation. La TFWA dévoilera aussi les aberrations du programme
canadien sur les travailleurs étrangers temporaires qui sont à la
source de cette situation outrageante d’exploitation.
“They must still be out back catching the chicken” est une expression
anglophone commune lorsque des clients d’un restaurant attendent plus
longtemps qu’à la normale pour recevoir leurs plats.
Prise entre la socialisation de la production alimentaire pour des
marchés de masse, d’une part, et l’appropriation privée exacerbée
d’autre part, l’industrie alimentaire se voit déchirée par ses propres
contradictions internes. Les résultats de cet état de fait sont, tel
qu’on l’apperçoit dans l’industrie de la volaille, des quotas de
productions surréels affectants non seulement le rapport éthique
animalier, mais aussi les conditions elles-mêmes des
travailleur.euse.s qui réalisent concrètement ce rapport.
Les conditions de travail relatives à la réalité quotidienne de ces
travailleur.euse.s, dont chacun.e est voué.e à attraper et à tuer un
millier de poulet par jour est un mystère pour la plupart d’entre
nous.
Pour nous éclairer sur cette situation des membres de l’association
des travailleur.euse.s immigrant.e.s temporaires (TFWA) et des
organisateur.trice.s du centre des travailleur.euse.s immigrant.e.s
(IWC) nous feront un exposé détaillé. Des travailleur.euse.s
expliqueront leur tâche quotidienne en tant qu’attrapeur de poulet et
les étapes et les actions entreprises en vue de se protéger contre
l’exploitation. La TFWA dévoilera aussi les aberrations du programme
canadien sur les travailleurs étrangers temporaires qui sont à la
source de cette situation outrageante d’exploitation.